Le mariage est fait d’amour, de confiance, et on le tait trop souvent, d’épreuves. Ces dernières forment le plus gros de la relation, car ce sont ces évènements qui sont les plus vivaces dans la mémoire. Les infidélités sont considérées comme la plus difficile à surmonter. Cette trahison a de quoi tout détruire, et remet en question tous les fondements du mariage. Mais quand un couple surmonte ce genre d’épreuve, il en ressort plus fort et plus uni. Le problème, c’est quand, de l’infidélité, naît un enfant, preuve vivante de la trahison dont on a été victime.

Gérer les relations avec l’enfant à distance

La situation peut être moins pénible si l’enfant n’habite pas dans la même demeure que le conjoint trahi. Mais, même dans ce cas, il est difficile de ne pas tenir compte de son existence. Peu importe l’âge de l’enfant, la situation reste très délicate. C’est là qu’intervient la force de la communication. Les adultes doivent discuter de la marche à suivre. La mère ou le père de l’enfant a son mot à dire, mais le plus gros de la décision appartient au couple marié. C’est à eux de décider quel genre de relation l’enfant va avoir avec l’autre partie de sa famille.

Quel comportement faut-il adopter en cas de cohabitation ?

Si, pour une raison ou une autre, l’enfant est amené à habiter avec l’autre famille, la question de la relation ne se pose plus. Le rôle des adultes change. Celui qui a été trahi doit garder en tête que l’enfant n’y est pour rien dans ce qu’il a subi. Et une fois qu’il a accepté de l’héberger chez lui, il se reconnaît des devoirs envers cet enfant. Ses responsabilités sont les mêmes que celles qu’il a envers les autres enfants. Ces autres enfants doivent également prendre leurs responsabilités envers le nouveau venu. C’est aux adultes de leur apprendre cela. Si un des parents nourrit une gêne quelconque envers l’enfant, les autres le sentiront et claqueront leur attitude sur celui de l’adulte. Malgré le mal que cet enfant fait sans le savoir, le parent doit se rappeler que la situation est aussi difficile à vivre pour lui que pour l’enfant.